Djamel Kokéné-d’Orléans
au Pavillon en chantier (ICI !)
Djamel Kokéné-d’Orléans est un artiste plasticien franco-algérien né en 1968 à Aïn El Hammam en Algérie, qu’il quitte en 1978 pour la Bretagne.
Initiatives construites ilodionysiennes
En 2014, les initiatives construites ilodionysiennes (ICI !) sont fondées dans l’optique de valoriser les ressources délaissées de l’île Saint-Denis. Elles activent et mettent en réseau les espaces, matériaux, savoir-faire et végétaux. Ces ressources sont considérées comme des opportunités facilitant l’émergence d’initiatives des habitants. Les compétences propres à l’association permettent à la fois de porter un diagnostic sur les ressources disponibles, de structurer des envies pour qu’elles deviennent des projets, de les concevoir dans l’espace et d’illustrer leur processus.
Depuis octobre 2015, l’association ICI ¡ créé et anime une plateforme d’échanges autour de la future transformation du quartier Sud de L’Île-Saint-Denis. C’est dans le cadre de la co-construction du programme national de rénovation urbaine (NPNRU) que les membres de l’association développent des outils de projections et organisent des moments d’échanges avec les habitants, les associations et les institutionnels acteurs de la rénovation.
ICI ! questionnent au travers de ces différents formats le rôle de l’expertise d’usage, celle des habitants, dans l’organe décisionnel des grands projets d'aménagements. Les actions menées se glissent dans les failles de la mécanique globale pour devancer les phases opérationnelles et proposer une évaluation progressive des scénarios de projet.
ICI ! trouvent leurs racines dans l’architecture. L’association est fondée à la suite du diplôme de fin d’étude de cinq étudiants de l’école d’architecture de Paris La Villette.
in.plano
In.plano est une plateforme de recherches et de production qui a pour mission la diffusion et la valorisation de la création contemporaine sur un principe de mutualisation des savoirs et des équipements. Fondée en 2017, l’association a vocation à proposer une programmation riche et variée, en collaboration avec des commissaires, critiques, et artistes invités (expositions, conférences, séminaires, visites d’atelier, concert etc.)
Le collectif se compose de douze jeunes artistes aux pratiques pluridisciplinaires : Alexis Chrun, Nikolay Georgiev, Tania Gheerbrant, Philémon Hervé, Laure Mathieu, Sarah Nefissa Belhadjali, Lucie Planty, Camille Raimbault, Caroline Reveillaud, Nastassia Takvorian, Laure Tiberghien et Mélanie Villemot.
La vie sauvage
Au cœur de l’île Saint-Denis, La vie sauvage regroupe depuis juillet 2014 huit jeunes artistes issus des Arts décoratifs (Paris). Ils y associent leurs pratiques des arts appliqués (céramique, livre animé, scénographie, cinéma d’animation…) ainsi que des arts plastiques (peinture, sculpture, gravure, installation…) et développent, dans cet espace modulable, leurs activités professionnelles et leurs pratiques personnelles. Profitant de la diversité des pratiques qui s’y expriment, elle est devenue un espace enrichissant pour la quinzaine artistes qui s’y sont jusqu’à présent succédé.
La vie sauvage ouvre ses portes chaque année et présente de façon simple et conviviale une sélection d’œuvres de ses résidents : Alexandra Jin de Sedouy, Morgane Le Péchon, Élodie Marandon, Domitille Martin, Julien Rodriguez, Éric Singelin, Hyacinthus, Colin Thil.
Le Marquis
Le Marquis est un atelier d’artistes et un espace d’art ouvert en novembre 2016 dans un ancien bâtiment industriel. Cet atelier de deux cents mètres carrés décloisonnés, répartis sur deux étages, héberge le travail de sept jeunes artistes réunis par le désir de créer un espace de production, d’échange d’idées et de connaissances dans un contexte d’amitié.
Pour les membres du Marquis, l’organisation d’expositions et d’événements, en marge de leur pratique plastique, n’est pas nouvelle. Entre 2012 et 2016, Camille Besson a participé successivement à la création et à la direction des espaces Portmanteau, Jeudi et portmanteaurotaryplate.space. Maxime Testu a lui aussi dirigé Jeudi à Genève et est, avec Raphaël Rossi, porteur du projet littéraire en ligne romaine.co. Théo Demans fut membre fondateur et acteur de l’espace multidisciplinaire PostNorma à Amsterdam. Il est également, avec Raphaël Rossi, concepteur du projet de label Mortal Recording rejoint par Erwan Sene en 2016. Erwan Sene vient aussi de lancer son nouveau label Cellar Door Service.
En parallèle à l’activité d’atelier, le rez-de-chaussée est ponctuellement converti en lieu d’exposition. Ce programme d’exposition est nourri par le désir de créer des relations entre des artistes locaux et internationaux et le public du Grand Paris. Les deux premières expositions du Marquis réunissaient plusieurs dizaines d’artistes de la scène parisienne, des jeunes artistes et des plus confirmés, aux approches et horizons différents. Ces manifestations ont permis de dresser un constat exhaustif de la pratique contemporaine actuelle à Paris. Pour sa troisième exposition, Le Marquis et ses résidents proposaient, hors de ces murs, l’exposition Au-delà du bien et du bad, un événement en marge de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), qui, grâce à une scénographie spectaculaire, a su imprimer la mémoire de son public et des habitants du Xe arrondissement.
En mars, l’exposition Euro Pizza de l’artiste suisse Fabian Boschung, ouvrira la nouvelle série d’expositions personnelles proposée par le Marquis dans ses locaux. Le Marquis désire concentrer ses efforts à des expositions mettant en avant un artiste en lui proposant carte blanche. Par l’intermédiaire des connexions transnationales de ses membres (Suisse, Belgique, Pays-Bas, États-Unis), Le Marquis veut ainsi contribuer, à son échelle, au rayonnement d’échanges artistiques transnationaux, en offrant à son public des propositions rares, voir inédites d’artistes étrangers invités à Paris.
Délivrance Makingson
à la Base-vie (Bellastock)
Délivrance Makingson est tailleur de pierre, peintre et dessinateur.
Maryline Gillois
Maryline Gillois est architecte indépendante depuis 2008. Depuis quelques années, elles développe une pratique de l'architecture en relation avec les artistes. elle conçoit des dispositifs architecturaux ou scénographiques, des installations artistiques le plus souvent en collaboration avec des créateurs.
Elle conçoit des scénographies d’exposition, des dispositifs architecturaux qui font intervenir des matières telles que le son, la lumière, le graphisme, les nouvelles technologies… son activité se nourrit de dynamiques collectives et d’alliances avec des créateurs, des artistes, des designers sonores, des metteurs en scène qui cherchent à matérialiser une idée artistique.
À travers des collaborations ponctuelles avec des agences d’architectures, elle développe également des muséographies pour des équipements publics comme le muséoparc d’Alésia, autour de l’architecte Bernard Tschumi en 2016.
Chloé Dugit-Gros
Depuis sa sortie des Beaux-arts de Paris en 2006, Chloé Dugit-Gros a bénéficié de plusieurs expositions dans des institutions tout en restant fidèle aux espaces alternatifs : le 6b à Saint-Denis, la Couleuvre à Saint-Ouen ou Arco à Nevers. Elle à obtenu des résidences de travail à Astérides à Marseille, au programme international d'échange et d'ateliers (IAAB) à Bâle et au centre d’art du Parc Saint-Léger à Pougues-les-eaux.
Elle a exposée récemment à la Toshiba House de Besançon, à la Radiator Gallery, et Scaramouche Gallery à New York, au centre d’art de Quimper, à la PSM Gallery à Berlin, au Wiels et à la Fondation Boghossian à Bruxelles…
L’œuvre de Chloé Dugit-Gros est traversée par des formes élémentaires qui surgissent dans les dessins, se transposent en sculptures, forment des environnements, font des apparitions en vidéo. Elles semblent vivre une vie autonome, vagabondant d’un médium à l’autre, parmi tout ceux qu’expérimente l’artiste.
Mais d’où viennent-elles ? D’un imaginaire qui aurait filtré les motifs de la culture savante et populaire, ceux de l’art minimal, de l’architecture moderniste, des papiers peints new age, des enseignes de disquaires et des signes de ralliement du hip hop. Parfois inventoriées, comme dans la série peinture sur plexiglass intitulée We are family too (2014), c’est un alphabet ou un tableau périodique disponible à tous les jeux de composition, ceux que Chloé Dugit-Gros pratique avec la passion du petit chimiste grisé parle risque que le mélange lui saute à la figure.
Betty Meissonnier
au Pavillon en chantier (ICI !)
Née en 1973 à Marseille, Betty Meissonnier vit aujourd'hui à L'Île-Saint-Denis et travaille au 6b, espace de création pluridisciplinaire à Saint-Denis. Elle est titulaire des deux diplômes de l’école supérieur des beaux arts de Marseille. Betty Meissonnier travaille avec différents supports, différents matériaux mis au service d’une iconographie ironique et distanciée où le message et l’humour sont devenus un vocabulaire. Ces tapisseries anciennes aux points de croix lui servent de support pour nous proposer des messages anachroniques, drôles, et décalés. Son travail présente autant de métaphores que de multiples situations de l’existence.
Seth
Né à Paris en 1972, Julien Malland commence à peindre sur les murs du XXe arrondissement de Paris sous le nom de Seth au milieu des années 90. Il se fait connaître dans le mouvement graffiti parisien en se spécialisant dans la réalisation de personnages. En 2000, diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, il publie avec Gautier Bischoff le livre Kapital, qui reste jusqu’à aujourd’hui plus gros succès sur les graffiti français. Ils créent ensemble la collection de monographies d’artistes urbains, Wasted Talent.
À partir de 2003, il commence à parcourir le monde dans l’intention d’échanger avec des artistes urbains issus de cultures différentes, et s’ouvre ainsi à de nouvelles manières de vivre et de pratiquer la création dans l’espace public. Il commence dès lors à représenter des personnages simples, souvent enfantins, connectés d’une façon ou d’une autre aux environnements chaotiques dans lesquels ils sont peints. Témoin des conséquences de la globalisation, il célèbre dans ces créations les traditions et créé ainsi une hybridité culturelle entre technique d’expression moderne et représentation traditionnelle. Qu’il s’agisse de collaboration avec des artistes urbains locaux ou qu’il apprenne des techniques traditionnelles auprès d’artisans, son approche a pour but de susciter un dialogue artistique.
Seth est également présentateur, auteur et réalisateur de documentaires de la série Les nouveaux explorateurs diffusés en France sur Canal+. Il a retracé ces deux dernières années de voyages dans un livre, Extramuros.